vendredi 5 mars 2010

Le lavoir de Courtalain: Charles Bujeau





Depuis quelques années Charles Bujeau porte ses recherches et ses créations sur le thème du "construit", recherchant la part intime de notre perception à son sujet, le plus petit dénominateur commun, ce qui permet(à coup sur) de le qualifier..
Mettre en évidence une idée générique du construit...
Quelle en est la définition irréductible? C'est le périmètre( qui protège) et le pignon qui ne fait que suggérer un toit...
C'est le sens de ses propositions en volume.
Mais qu'en est-il de la confrontation entre une vision somme toute "classique" d'un habitat construit et ce lieu très particulier qu'est le lavoir de Courtalain?
Une confrontation très intéressante: une sorte de maison sans toit dans un lieu sans toit... et pourtant l'une n'est pas la symbolique de l'autre mais son prolongement possible, sortie de son rôle fonctionnel, sacralisées, l'une par l'autre comme œuvre et lieu de sa monstration...

Sa proposition est, perméable, mais close... les murs sont en zinc, ce qui est habituellement le matériaux de l'étanchéité, pris ici à contre emploi, elle peut se remplir comme le lavoir, ne laisser émerger que ses pignons comme un village engloutie au fond d'un lac.
Réceptacle de l'élément liquide mais aussi oeuvre qui questionne et fait parler dans un lieu aujourd'hui silencieux et hier si "bavardeur"...

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